Parce que l’activité physique est bénéfique pour la santé, des complémentaires santé prennent en charge une partie de vos frais.
« Il n’est pas question qu’un malade se fasse rembourser par la Sécurité sociale son abonnement dans une salle de sport. » Voilà ce qu’affirmait dans les colonnes du Parisien Valérie Fourneyron, l’ancienne ministre des Sports, à l’origine de la possibilité de prescrire une activité physique adaptée aux 10 millions de patients atteints d’une affection de longue durée : diabète, VIH, cancer, sclérose en plaques…
Deux ans plus tard, c’est pourtant ce que réclament plusieurs médecins. Leur principal argument : l’inactivité coûte plus cher en frais de santé que le financement du sport par l’Assurance maladie.
L’Association nationale des élus en charge du sport estime à 10 milliards d’euros (Mds€) l’économie pour la Sécu. Un argumentaire repris par Belkhir Belhaddad, député (LREM) de Moselle qui, dans les conclusions d’une mission d’information, appelle à ce que la Sécu prenne à sa charge « même à un niveau symbolique » l’activité sportive.
1 Français sur 4 possèderait un outil de self tracking
C’est le phénomène quantified self -ou « automesure », en français-, un terme, inventé en 2007 par deux journalistes du magazine américain Wired, qui désigne la pratique du datamining, soit la collecte de données. Très vite, des startup inventent de nouvelles applis et détournent des objets du quotidien; comme Hapi-Forket sa fourchette intelligente, qui décortique notre façon de manger -Olie Winfrey a déjà commandé la sienne-, ou le bracelet connecté Fitbit, qui consigne toutes les données générées par le corps. Près de 1 Français sur 4 posséderait un outil de self tracking, pour 1 personne sur 2 aux Etats-Unis.