Sommes-nous programmer à aimer le gras ?

 

Nombre d’entre nous ont, en effet, un goût prononcé pour le gras. Et l’on sait  depuis 2une dizaine d’années pourquoi. Le coupable se situerait sur la langue. Certains présentent une forme particulière du gène CD36, qui rend la langue moins sensible au goût du gras car ses récepteurs à la substance sont moins efficaces. Des chercheurs de l’université de Cambridge, l’ont démontré en faisant goûter, nez pincé et yeux bandés,  à 21 personnes obèses trois solutions contenant des concentrations plus ou moins importantes en graisses. Résultat : celles qui possèdent un nombre élevés de récepteurs CD36 ont détecté le goût du gras à des concentrations huit fois moins élevés que les personnes dotées de la forme particulière du gène CD36. L’insensibilité au goût du gras serait donc due à une quantité plus faible de protéines CD36. Elle concernerait environ 20 % de la population mondiale selon les estimations.